Huuuu
Kohlytt se redressa sur son postérieur, ses mains calleuses frottant vigoureusement ses yeux encore tout embrumés de ses rêves nocturnes. Une odeur musqué s'insinua insidieusement dans ses narines alors qu'il inspirait vigoureusement pour chasser sa fatigue matinal.
"J'aime l'odeur de Napalm au petit déjeuné"
Napalm lui collait d'ailleurs à la peau, ses maillons mordant ses chairs, douleur rassurante de l'armure qui le protégeait et le protègerait encore contre les assauts de ses adversaires.
Avalant une rapide tranche de lard de porgus, il se mit à broyer du noir. Quitte à tous devoir succomber à la grande cause qu'était le ravitaillement de l'armée Elyséenne, les porgus auraient pu mourir avec saveur, et non faire de leur mieux pour avoir le même gout qu'un pourpoint de cuir.
Philosopher dès l'aurore avec son assiette était un passe temps dangereux dans les abysses, et plus il restait à la même place, plus il avait de chance de passer à la casserole. Et ces foutus corbeau était du genre à en faire de la viande haché plutôt que du filet mignon.
Voyant des ailes noires à l'horizon, il saisit son bâton (tendrement nommé Génocide, plus pour gonfler son égo que parce qu'il avait pourfendu un millier d'adversaires), et se laissa choir d'une trentaine de mètre avant de filer tout cours.
Une fois hors de porté du regard inquisiteurs de ses adversaires, il pensa composer une chanson à sa gloire: pourquoi se le refuser?
Surpris dans son sommeil, il avait réussit a survire à sa rencontre avec une vingtaine d'asmodiens déchainés, ce n'était guère un mince exploit.
Il se ravisa, indigne d'un tel honneur, et décida de composer sa prochaine ode mantrique à la glorieuse légion Alma Mater et son non moins glorieux général. C'était la même chose, sauf qu'on ne pourrait pas lui reprocher de se la péter. Atterrissant sans souplesse sous le nez d'un Garshikan, il commença à fredonner...
la zuite au prochaine épisode